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Une pluie de records et de médailles lors des championnats nationaux en salle

Les championnats de Suisse et de France en salle ont eu lieu le même week-end, les 22 et 23 février, et les athlètes vaudois se sont illustrés avec de très belles performances.

 

À Saint-Gall, pour les championnats de Suisse, Léonie Pointet a conservé son titre acquis l’an passé sur 200 m avec un temps de 23”29, meilleure performance suisse de l’année. Elle a également terminé 4ᵉ du 60 m avec un chrono de 7”21, nouveau record personnel.

Emma Van Camp a décroché une médaille d’argent sur 60 m avec un superbe chrono de 7”18. Elle devient la nouvelle détentrice du record de Suisse U23 et valide les minima pour les championnats d’Europe.

"Mon objectif était d’accrocher le podium pour me donner une chance d’aller aux Europe, mais je ne m’attendais pas à aller aussi vite et à battre le record U23. Cette deuxième place était inattendue, je ne réalise pas encore complètement... Il y a beaucoup d’émotions !"

Au triple saut, Nina Rehacek a pris la 4ᵉ place en battant son record personnel ainsi que le record vaudois avec une performance à 12,12 m.

"J’étais vraiment dans un bon état d’esprit, mais je suis vite entrée dans le dur avec deux premiers essais nuls. J’avais pas mal de stress avant le troisième essai : je voulais juste valider une marque pour pouvoir continuer le concours. Gros soulagement quand Sophie m’annonce que l’essai est bon ! Malgré des sensations moyennes, j’atterris à 12,12 m, record personnel ! C’est dommage de ne pas monter sur le podium, mais cela promet de belles choses pour la suite de la saison."

Iris Caligiuri, quant à elle, était du côté de Miramas pour les championnats de France. Elle est tout simplement devenue championne de France élite du 200 m avec un temps de 23”39, nouveau record personnel et meilleure performance française de l’année.

J’avais le cinquième temps des engagées, et j’ai dû me donner à fond dès les séries pour obtenir un bon couloir en finale. Je bats mon PB indoor ainsi que le record de Suisse U23 en 23”40, ce qui était vraiment incroyable. J’avais ensuite le meilleur temps pour la finale, j’ai donné tout ce qui me restait et je gagne le titre en 23”39. Je suis très heureuse de mon week-end !

 

Toutes les médailles

Championnat de Suisse

Or

Léonie Pointet - 200m

Argent

Emma Van Camp - 60m

Bradley Lestrade - 200m

Lore Hoffmann - 800m

Vivien Streit - Saut en hauteur

Championnat de France

Or

Iris Caligiuri - 200m

 

Le mot de Kenny Guex

“Iris prend de plus en plus confiance en elle. Elle a voulu courir sur une vraie piste de 200 m, avec une autre concurrence, et elle sort une très grosse performance. Elle peut être très fière, c’est très positif et il va falloir bien suivre son ascension.

Léonie a beaucoup travaillé son accélération et sa fin de course, et son chrono sur 200 m, réalisé sur la lente piste de Saint-Gall, montre qu’elle a franchi un palier. Elle peut aussi être satisfaite de son 60 m, car la densité au niveau suisse est phénoménale. Faire 7”21 et terminer au pied du podium, alors qu’en France tu es troisième avec 7”33, c’est révélateur du niveau”.

Le mot de Sophie Guilbert

“Il y a un petit goût amer avec cette quatrième place, mais cela nous permet de voir la saison d’été sous de bonnes perspectives. Même dos au mur, Nina a eu la force mentale pour sortir une performance, c’est très intéressant et motivant pour la suite”.

Le mot de Kim Beytrison

“La densité des performances parmi les athlètes du groupe lors de ces championnats suisses était exceptionnelle. Ils ont tous réalisé leur PB ou SB sur 60 m ou 200 m, décroché des minima européens, battu des records suisses ou romands, et se sont hissés en finale à de nombreuses reprises. En bref, ils ont montré qu’ils en avaient envie et qu’ils étaient prêts.

Depuis quelques années, j’essaie de mettre l’accent sur le développement global des athlètes. J’intègre l’entraînement de sprint dans un système où il est essentiel de trouver un équilibre : chacun doit prendre soin de l’athlète qu’il est, mais aussi de l’humain en lui.

Pour y parvenir, je privilégie la qualité à la quantité à tous les niveaux : à l’entraînement, en favorisant l’intensité plutôt que le volume, et en dehors, en planifiant régulièrement des demi-semaines de repos. Cela permet, d’une part, de récupérer physiquement en tant qu’athlète, et d’autre part, de prendre du temps pour soi en tant qu’individu : voir sa famille et ses amis, ou simplement pratiquer d’autres activités. Le sport reste l’élément central de la vie de chacun, mais avec une pression réduite et un plaisir décuplé.

Cet équilibre, associé à la construction du groupe d’entraînement comme une « safe place », constitue selon moi un terrain favorable au développement durable des athlètes. À court terme, ils prennent plus de plaisir, se blessent moins et performent davantage.”