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Cadres vaudois U16-U14 à Yverdon

02.11.2019 – STAGE DES CADRES VAUDOIS U16-U14 À YVERDON

Nicolas Verraires, le responsable cantonal de la formation et de la relève, a réuni son staff d’entraîneurs le samedi 2 novembre 2019 à Yverdon-les-Bains afin mettre sur pied un nouveau stage des cadres vaudois U16-U14. Dans la salle omnisports des Isles, trente-deux jeunes athlètes âgés de douze à quinze ans ont pu prendre part le matin à différents tests athlétiques. L’après-midi, les athlètes ont pu travailler sous forme d’atelier, répartis en quatre parties :
1° Préparation mentale / Perception des succès et des échecs, ressources à disposition, comment les utiliser pour l’avenir ?
2° Nutrition
3° Initiation au lancer du marteau
4° Lancer du disque

Prochain stage des cadres vaudois : 07.12.2019 / Salle des Isles à Yverdon-les-Bains (9:00-16:00).
Informations : www.athlevaud.ch/formation/stage-acva

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Le livre de la saison 2019

LE LIVRE DE LA SAISON 2019

● Tous les articles diffusés lors de cette année 2019 sur les pages AthleVaud.ch ont été compilés dans un ouvrage de 168 pages. On peut ainsi retrouver facilement les commentaires et les résultats de 95 compétitions régionales, nationales ou internationales disputées par les athlètes vaudois lors de la saison 2019. Cette publication comprend également toutes les statistiques de l’athlétisme vaudois : meilleures performances 2019, records vaudois, top-10, participations internationales et bilan annuel des podiums nationaux.

Il est possible de commander le livre (Ifolor) auprès de P.A. Bettex (079 679 49 32)

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Championnats du monde à Doha

27.09.-06.10.2019 – CHAMPIONNATS DU MONDE À DOHA

Les dix-septièmes championnats du monde d’athlétisme se déroulent du 27 septembre au 6 octobre 2019 à Doha au Qatar. Cette version exotique des Mondiaux d’athlétisme fait parler tout azimut. En effet le choix et la date ont de quoi surprendre, il est vrai, car la chaleur atteint le 40°C à cette période de la saison. Mais finalement la configuration proposée par les organisateurs qataris est la moins pire de toutes. Il faut dire que le Khalifa International Stadium est climatisé à 20°C, ce qui permet aux athlètes d’évoluer dans des conditions quasi idéales. Les marathoniens et les marcheurs ne peuvent pourtant pas en dire autant et des surprises sont à attendre, à n’en pas douter. Dans un premier temps, la sélection de Swiss Athletics a été établie avec les dix athlètes qui avaient réalisé une limite, ainsi qu’avec les deux relais qui s’étaient brillamment qualifiés (le 4 x 100 m grâce à son classement dans la liste des meilleures performances mondiales de la saison et le 4 x 400 m grâce à son Top-10 réussi au début du mois de mai lors des World Relays à Yokohama). C’est ainsi que la commission de sélection de Swiss Athletics a annoncé le 8 septembre sa liste comprenant dix-huit athlètes, tout en espérant que d’autres athlètes puissent rejoindre l’équipe, ceci grâce aux invitations délivrées par l’ I.A.A.F. En effet dans certaines disciplines, si le nombre visé d’athlètes (target number) n’est pas atteint, la Fédération Internationale les complète sur la base des performances obtenues durant la période de qualification. Ainsi le 10 septembre, quatre athlètes ont reçu une invitation dont Sarah Atcho (Lausanne-Sports) sur 200 m. Dix jours plus tard, Lore Hoffmann (ATHLE.ch) a reçu à son tour une invitation pour le 800 m. La délégation helvétique qui débarque au Qatar est donc composée de vingt-deux athlètes (cinq hommes et dix-sept femmes, qui en découdront dans treize épreuves individuelles et deux relais. Philipp Bandi, le nouveau chef du sport de performance de Swiss Athletics, a annoncé en conférence de presse à Doha l’objectif de sept classements dans le Top-16, dont trois places en finale.
Sept athlètes suisses sont en lice le vendredi 27 septembre, soit un tiers de la délégation. Les feux helvétiques sont ouverts par deux coureuses de 800 m. Dans la cinquième série, Lore Hoffmann (ATHLE.ch) sait qu’elle pourrait passer au temps en cas de chrono inférieur à 2’02″8, mais son ambition est surtout de se glisser parmi les trois premières places qualificatives. Comme à son habitude, elle reste sagement derrière dans le premier tiers de la course. Elle passe la cloche en cinquième position, mais le tempo n’est pas assez rapide. La Sierroise gagne encore un rang dans la ligne opposée et passe en 1’32″2 au 600 m. À l’entrée de la dernière ligne droite, les sept coureuses peuvent toutes prétendre à une qualification. Au coude à coude, Lore se faufile pour se retrouver en troisième position à 30 m du terme. Face à la menace sur sa gauche et sur sa droite, elle veut placer son ultime accélération, elle ressent une belle montée d’acide lactique qui l’empêche de conclure idéalement sa course. Elle termine au quatrième rang en 2’03″40, à six centièmes de la qualification directe. Son classement final dans ces championnats du monde est une vingt sixième place.
La première course du lundi 30 septembre met en scène les sprinteuses sur 200 m. Pour ces séries, Mujinga Kambundji n’a pas eu à forcer son talent pour franchir l’écueil. Pour l’autre Suissesse de ces séries, Sarah Atcho (Lausanne-Sports), les choses se sont nettement moins bien passées. En terminant quatrième de sa série en 23″29, elle manque pour dix-neuf centièmes la qualification pour les demi-finales. La vice-championne d’Europe U23 2017 du 200 m ne comprend pas ce qui ne fonctionne pas. Elle se sentait vraiment bien en sortie de virage et elle pensait être capable de se classer dans les trois premières pour se qualifier à la place. Mais dès que ses adversaires sont revenues à sa hauteur, elle s’est crispée et elle a fini par ne plus trop avancer sur la fin. Sa vingt-neuvième place est un scénario catastrophe, mais pourtant elle se dit encore plus motivée que jamais pour le relais.
Mardi 1er octobre, les deux stars de l’athlétisme suisse que sont Lea Sprunger et Mujinga Kambundji réalisent des prestations très abouties lors des séries du 400 m haies et des demi-finales du 200 m. La championne d’Europe aborde ces championnats du monde de Doha sans posséder un chrono de référence canon en 2019. Son début de saison – perturbé par une inflammation au bas du dos – a été logiquement très poussif : 56″36 à Rome, 56″46 à Oslo et même 56″56 à Genève. Sans trop s’affoler, Lea a ensuite enchaîné avec 55″74 lors du Résisprint à La Chaux-de-Fonds, puis 55″24 à Athletissima et 55″60 à Monaco. Son chrono de référence est tombé le 3 août à Berne lors du CITIUS Meeting avec 55″13, bientôt confirmé par un 55″14 au départ un peu téméraire à Zurich. Sa dernière sortie helvétique s’est disputée le 1er septembre à Bellinzone avec 55″24, puis elle a enchaîné avec le match Europe v USA à Minsk où elle a réussi 55″46, alors que ses 55″58 courus six jours plus tard à Antalya restent anecdotiques puisque réalisés dans le cadre de sa préparation à Belek en Turquie. On le voit, tout est allé crescendo dans cette saison pour la Vaudoise, qui se trouve maintenant au départ des séries du 400 m haies avec la pleine confiance en ses moyens, tant physiques que techniques, ainsi qu’avec un mental résolument conquérant. Une montée en puissance qui se matérialise de manière explicite dès les premières haies franchies à Doha. Oui Lea paraît en grande forme car elle s’est tranquillement qualifiée pour les demi-finales du 400 m haies en 54″98, la quatrième performance des séries. Ce premier tour servait de référence et les enseignements tirés sont ainsi plus que positifs, notamment en rapport à ce fameux passage de la dernière qu’elle réussit à passer pour la première fois en quinze foulées. Le rythme et donc le chrono sont de retour pour Lea. Il faudra remettre ça en demi-finales, mais c’est évident que dans ces conditions, tout sera plus facile à réaliser.
Comme la veille en séries, Lea Sprunger se montre excellente dans sa demi-finale du 400 m haies et elle se qualifie sans peine pour la finale en finissant au deuxième rang en 54″52 derrière Sydney McLaughlin. La Ginginoise s’est même payé le luxe de ne pas trop forcer après la dixième haies, qui a de nouveau été franchie en quinze foulées. «Le but est atteint, maintenant, c’est tout bonus. J’ai livré une meilleure course que lors des séries, mais il y a encore des choses à améliorer. J’ai par exemple perdu pas mal d’énergie en étant déséquilibrée sur la deuxième haie. Vendredi, je vais prendre plus de risques, plus attaquer les haies». Voilà donc Lea Sprunger en finale des championnats du monde, ceci pour la seconde fois après Londres en 2017 où elle avait pris la cinquième place en 54″59. Que va-t-il se passer dans deux jours ? «Avec l’adrénaline et l’enjeu d’une finale, ça ira encore plus vite. Quand on est en finale, ce serait bête de dire qu’on n’y croit pas», a confié la championne du COVA Nyon, rayonnante dans la zone mixte. Quant à Laurent Meuwly, son entraîneur, il évoque pour la première fois cette année le record suisse d’Anita Protti (les 54″25 en finale des championnats du monde de Tokyo 1991, pour un sixième rang) : «Ce sera très ouvert pour la troisième place. Lea devra probablement battre le record suisse d’Anita Protti pour espérer se hisser sur le podium. Elle a réalisé le huitième temps des finalistes. Je suis sûr qu’elle peut améliorer le record national en finale». Lea Sprunger s’élancera du couloir 9 dans cette finale, soit à l’aveugle. «C’est très bien, précise le Fribourgeois. Il n’y a de toute manière aucun calcul à faire. Pour elle, le couloir 9 est mieux que le 2 ou le 3; elle y est avantagée avec ses grandes foulées. Elle devra courir en regardant vers l’avant. Comme Wayde van Niekerk l’a fait au couloir 8 lorsqu’il avait battu le record du monde du 400 m lors des Jeux Olympiques 2016 à Rio en 43″03».
Le vent du désert est comparable à celui qui souffle dans le camp suisse : il est euphorisant. Après la magnifique médaille de bronze décrochée par Mujinga Kambundji sur 200 m, le clan helvétique sait que tout peut arriver si on s’en donne les moyens. Le relais 4 x 100 m ne fait pas exception et il est normal de croire au meilleur possible. «L’objectif premier, c’est de se hisser en finale, ce qui nous permettrait de nous qualifier pour les Jeux Olympiques 2020 à Tokyo», explique Raphaël Monachon, le coach de ce relais. Pour cela, il aligne son équipe type dès les séries, celle qui a toujours brillé ces dernières années : Ajla Del Ponte, Sarah Atcho, Mujinga Kambundji et Salomé Kora. Les derniers rouages, qui se sont peaufinés à Belek, ont permis de déceler cette petite étincelle qui avait déjà été ressentie avant la finale des championnats du monde de Londres en 2017. Placées au couloir 7 de la première demi-finale, le quatuor helvétique doit terminer parmi les trois premières pour espérer se qualifier à la place ou obtenir l’un des deux meilleurs chronos des viennent-ensuite. Ajla Del Ponte lance la course en réalisant un virage dont elle a le secret. Son passage avec Sarah Atcho est bon et la Lausannoise fonce dans la ligne opposée en direction de la médaillée de bronze du 200 m. Le témoin passe, mais en deux temps heureusement rapidement exécuté. Alors que la France péclote et l’Australie se retrouve au tapis, Mujinga Kambundji fait la différence dans le virage. La dernière charnière avec Salomé Kora frise pourtant le code avec une transmission catastrophique que la Saint-Galloise sauve par bonheur en freinant au tout dernier moment. Elle se relance rapidement et termine la course en troisième position en 42″82 derrière les États-Unis en 42″46 et Trinité & Tobago en 42″75, mais devant les Pays-Bas qui sont éliminés en 43″01. La finale mondiale est une réalité, toute comme la qualification pour les Jeux Olympiques; c’est déjà ça, mais ce n’est de loin pas terminé pour cette valeureuse équipe. Toutes ensembles ont aussi un discours positif en vue de la finale, dans le sens où les détails vont être peaufinés et, avec encore plus d’adrénaline, elles seront plus précises encore. Une médaille est-elle envisageable ? Sarah Atcho veut bien y croire : «On a les capacités pour y parvenir, on a la tête sur les épaules. On sait ce qu’on doit faire et on sait comment le faire. Et on a beaucoup d’expérience, car cela fait maintenant trois-quatre ans qu’on travaille ensemble. Il faudra être capables de réaliser la course parfaite. Mais nous l’avons déjà fait par le passé, comme en 2018 à Lausanne lors du record suisse en 42″29 ou aux Mondiaux en 2017 à Londres pour la cinquième place. Il ne reste plus qu’à…». Le quatuor de charme et de choc de Swiss Athletics surfe sur une belle vague. Il faudra en profiter pleinement samedi soir.
Ce vendredi soir 3 octobre est également un moment spécial, ceci pour plusieurs raisons. Pour la première fois de la semaine, les bâches de l’anneau supérieur du stade sont enlevées. Oui le stade est plein à craquer et c’est logique puisque les Qataris sont présents pour encourager Mutaz Essa Barshim. La star locale du saut en hauteur les comble de bonheur en devenant champion du monde avec 2,37 m. La finale du 400 m haies des femmes est aussi le moment attendu par plusieurs nations. Il y a d’une part le duel de titans que vont se livrer les Américaines Dalilah Muhammad et Sydney McLaughlin. Mais derrière, pour la troisième place, c’est une véritable bouteille à encre tant les six athlètes sont proches et en forme pour réaliser une finale de feu. Il est 20:30 en Suisse et tout le monde se tient les pouces pour Lea Sprunger. En confiance suite à ses deux premières courses de Doha, la Vaudoise sait qu’elle a une belle carte à jouer dans cette finale mondiale. Placée un couloir 9, elle a ainsi toute la meute à ses trousses; mais ce n’est pas un désavantage, bien au contraire. Son départ est tonitruant, mais l’ensemble des concurrentes est au diapason. Comme prévu les deux favorites américaines sont nettement devant à l’entrée de la dernière ligne droite, avec un avantage certain pour la recordwoman du monde Dalilah Muhammad (52″20). Derrière, c’est incroyable, les six autres athlètes franchissent la huitième haies ensemble, comme à la parade. Il ne reste plus que 110 mètres et deux haies pour faire la différence. La guerre est totale et aucune ne va faire de cadeaux. Le spectacle est somptueux, indécis et inédit. Plus vive sur les franchissements de haies, Muhammad voit pourtant la jeune McLaughlin revenir sur elle. Mais la patronne de la discipline tient bon et remporte le titre en 52″16, nouveau record du monde. Auteur d’un superbe 52″23, McLaughlin termine tout proche et décroche à 20 ans sa premier podium international. Surtout elle s’affirme, à n’en pas douter, comme étant la future star de l’athlétisme mondial. La bataille pour la médaille de bronze rend aussi son verdict en faveur de la Jamaïcaine Rushell Clayton qui prend la troisième place en 53″74. Elle a fait la différence avant la dernière haie, au grand damne de Lea Sprunger qui réalise pourtant un exploit de taille en se classant au quatrième rang en 54 »06. Oui, le record suisse d’Anita Protti, les fameux 54″25 de la finale des championnats du monde de Tokyo, sont améliorés de dix-neuf centièmes par une Lea Sprunger retrouvée et absolument phénoménale pour le coup.
Après la course, la championne d’Europe reste sur un sentiment mitigé : «Même moi, je ne saurais pas quel sentiment choisir. Je suis vraiment partagée. Un moment, je suis super contente d’avoir battu le record suisse et l’instant d’après c’est la déception d’avoir raté la médaille qui l’emporte. C’est la place du con comme on dit. J’ai eu le temps de réfléchir un peu, de redescendre. Avec ce petit recul, c’est le sentiment de fierté qui prévaut. Je reviens de tellement loin. Généralement, c’est quand on s’y attend le moins que cela arrive. On arrêtera de me poser la question maintenant. Je suis contente». La sempiternelle question, c’était évidemment celle de savoir si elle serait capable de battre le record suisse. Au bout d’un moment, Lea Sprunger arrive finalement à se réjouir : «C’est la course la plus relevée de l’histoire du 400 m haies. Je suis fière d’y avoir participé. Les deux Américaines devant, ce sont des monstres. Ça me donne juste envie de retourner au boulot et de pouvoir les concurrencer aux Jeux Olympiques de Tokyo. Après la saison que j’ai vécue, je ne pensais pas avoir les armes pour sortir un tel temps. Je suis beaucoup plus forte mentalement que ce que j’ai pu l’être dans le passé. J’étais sur la piste en étant convaincue de pouvoir aller chercher cette troisième place. Je n’ai pas eu peur, ce qui aurait encore le cas quelques années en arrière». Revenant sur sa course, Lea précise encore : «Le stade était plein, il y avait une sacrée ambiance. J’étais presque contente d’être au couloir 9. J’ai parfois tendance à m’endormir en me calquant sur les autres. En étant double championne d’Europe, je suis consciente que je suis capable de régater avec les meilleurs. Cette expérience me rassure parce que je sais que je peux aussi monter en puissance à chaque course». Ça tombe bien, il y en a encore une à réaliser à Doha : le 4 x 400 m avec une équipe nationale pleine d’espoir.
Le samedi 5 octobre, le relais 4 x 400 m est en lice pour les séries, avec l’espoir de passer en finale et ainsi de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Le défi a le mérite d’exister, mais il est également fort ardu à réaliser. La course est lancée sur d’excellentes bases par Lea Sprunger. Elle passe en 51″3 et transmet le témoin à Fanette Humair (FSG Bassecourt). En bonne position, la Jurassienne est ensuite prise en sandwich au moment de se rabattre, ce qui lui fait perdre le bon rythme et la place en sixième position. L’autre Jurassienne, Rachel Pellaud (FSG Bassecourt) enchaîne avec une bonne course, mais elle ne peut pas éviter de donner le témoin au septième rang. La Thurgovienne Yasmin Giger (NET SCL Amriswil) a beau donner tout ce qu’elle a, elle reste impuissante. Elle passe la ligne d’arrivée en 3’30″63, loin des attentes. Dans l’absolu, il n’y a pas de regrets à avoir car le quatuor aurait dû réaliser moins de 3’27″40 pour se qualifier pour la finale. Déçue, Lea Sprunger peste contre une situation désespérée pour Tokyo : «La conséquence de cet échec, c’est qu’il faudra courir plus vite en 2020 pour obtenir l’un des huit derniers tickets pour les Jeux Olympiques . Il faudra certainement retrancher deux voire trois secondes à ce chrono. Mais il n’y aura pas beaucoup d’opportunités pour y parvenir. Nous avons raté une sacrée occasion».
L’avant-dernière soirée de ces championnats du monde est à nouveau très importante pour le camp suisse, puisque la finale du 4 x 100 m est sur le point de se disputer. La veille, il s’en était fallu de peu pour l’équipe soit éliminée à la suite d’un passage de témoin raté lors de la dernière charnière. Les réajustements décidés par le coach Raphaël Monachon sont censés placer le quatuor sur une orbite encore jamais atteinte. Comme pour Lea Sprunger en finale du 400 m haies, les filles se retrouvent au couloir 9. Est-ce un gage de réussite ? On pense que oui. Ajla Del Ponte libère sa fougue dans le virage et transmet à nouveau sans encombre le témoin à Sarah Atcho. La gazelle du Lausanne-Sports file dans sa ligne droite comme jamais elle ne l’a fait et transmet sans souci le bâton à Mujinga Kambundji. Son virage est si rapide, qu’on se prend à rêver. D’autant plus que cette fois-ci, son passage avec Salomé Kora fonctionne à merveille. La Saint-Galloise voit devant elle la Jamaïque, la Grande-Bretagne et les États-Unis, mais elle sent aussi à sa gauche que la Chine, très redoutable, vient de manquer son passage de témoin. Shericka Jackson emmène la Jamaïque vers une nouvelle victoire en 41″44, devant la Grande-Bretagne en 41″85. Juste devant la Suissesse, l’Américaine Kiara Parker semble en perte de vitesse. Il faut en profiter et c’est ce que tente Salomé, mais la ligne d’arrivée arrive bien trop tôt pour elle. La Suisse termine quatrième avec un incroyable nouveau record suisse en 42″18, à seule-ment huit centièmes du podium ! La magie du couloir 9 a bel et bien opéré, mais contrairement à Lea Sprunger, les sprinteuses helvétiques ressentent plus de joie que de déception, comme le confirme Sarah Atcho : «On ne peut pas être déçues. Ça nous motive encore plus pour les Jeux de 2020. On était cinquièmes des Mondiaux il y a deux ans, quatrièmes ici, alors pourquoi pas troisièmes à Tokyo ?».

RÉSULTATS

4. Lea Sprunger (COVA Nyon) 54″06 (record suisse) sur 400 m haies / 54″98 en séries et 54″52 en demi-finales
4. Suisse : Ajla Del Ponte / Sarah Atcho / Mujinga Kambundji / Salomé Kora 42″18 (record suisse) / 42″82 en séries
14. Suisse : Lea Sprunger / Fanette Humair (FSG Bassecourt) / Rachel Pellaud (FSG Bassecourt) / Yasmin Giger (NET SCL Amriswil) 3’30″63 en séries
26. Lore Hoffmann (ATHLE.ch) 2’03″40 en séries
29. Sarah Atcho (Lausanne-Sports) 23″29 en séries

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Meilleures performances vaudoises 2019

Photo : Keystone

Meeting de clôture de l’USY à Yverdon

05.10.2019 – MEETING DE CLÔTURE DE L’USY À YVERDON

À moins d’être en finale du 4 x 100 m des femmes à Doha (c’est le cas de Sarah Atcho), il a été très difficile de motiver les athlètes vaudois à concourir en ce 5 octobre. Quelques-uns se disent pourtant qu’ils ont eu raison de prendre part à cette ultime compétition du calendrier helvétique puisqu’ils ont amélioré leur record personnel. Ce fut le cas notamment pour Emilien Vallotton (US Yverdon) avec 35,07 m au disque, pour Lucie Gilliéron (Stade Lausanne/U18) avec un prometteur 2,90 m au saut à la perche et pour Océane Barraud (US Yverdon/U20) avec 5,10 m au saut en longueur. Auriane Aubry (US Yverdon/U23) a pour sa part conclu sa fort belle saison 2019 avec un joli 41,06 m au lancer du marteau.

RÉSULTATS

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Meilleures performances vaudoises 2019

Photo : USY Athlétisme

Finale CH du MilLe Gruyère à Locarno

22.09.2019 – FINALE SUISSE DU MILLE GRUYÈRE À LOCARNO

Les temps sont relativement durs pour les vaudois en ce qui concerne ce projet jeunesse de Swiss Athletics. Peu d’athlètes ont participé à la finale régionale en avril dernier à Onex et en fin de compte ils n’étaient que onze à avoir pu se qualifier pour cette finale suisse. Au Stadio Lido de Locarno, trois d’entre-eux ont pu se faufiler parmi les dix premiers : Jolan Gurnham (CA Broyard), termine à une excellente quatrième place chez les M11 en 3’08″24, Emilie Bourquin (CA Broyard) se classe septième chez les W11 en 3’20″03 et Adrien Roulet (US Yverdon) finit au neuvième rang chez les M11 en 3’13″56. Un autre point positif, dix des onze jeunes vaudois ont réussi à améliorer son record personnel.

RÉSULTATS

M15 / 2004 | 21. Célien de Brabandere (COVA Nyon) 3’21″41 sur 1000 m
M12 / 2007 | 22. Thomas Janser (Lausanne-Sports) 3’21″26
M11 / 2008 | 4. Jolan Gurnham (CA Broyard) 3’08″24
M11 / 2008 | 9. Adrien Roulet (US Yverdon) 3’13″56

W15 / 2004 | 14. Noémie Rapp (FSG Epalinges) 3’10″10
W15 / 2004 | 22. Océane Pfister (Stade Lausanne) 3’13″51
W13 / 2006 | 24. Zoé Studer (CA Broyard) 3’40″02
W13 / 2006 | 25. Anna Steingruber (CA Broyard) 3’41″89
W12 / 2007 | 23. Mélissa Sieber (CA Broyard) 3’31″60
W11 / 2008 | 7. Emilie Bourquin (CA Broyard) 3’20″03
W10 / 2009 | 21. Ella Studer (CA Broyard) 3’46″33

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Meilleures performances vaudoises 2019

Photo : CA Broyard

Championnats suisses multiples à Hochdorf

21-22.09.2019 – CHAMPIONNATS SUISSES MULTIPLES À HOCHDORF

Tandis que les championnats vaudois multiples battent leur plein du côté de Montreux, les rares spécialistes des épreuves combinées du canton avaient rendez-vous à Hochdorf pour les championnats suisses multiples. Chez les hommes, Steve Meystre (Stade Lausanne/U23) avait l’espoir d’améliorer les 6’219 points qu’il avait réalisé les 18 et 19 mai derniers à Landquart. Sa prestation à l’Arena de Hochdorf a été similaire à celle réussie dans les Grisons. C’est la deuxième journée qui a fait la différence entre les deux concours et au final le Stadiste a manqué de peu deux points la barre des 6’300 points. Ce nouveau record a été réalisé grâce aux performances suivantes : 11″49 – 7,08 m – 12,27 m – 1,85 m – 54″91 / 15″64 – 32,09 m – 4,10 m – 44,74 m – 5’34″07. Dans le décathlon des U18 M, Gaspar Martinez-Aldama (Stade Lausanne) nous a concocté un joli chef-d’œuvre tout au long de ce week-end. Le cadet Stadiste avait mis un soin particulier pour travailler sa vitesse cet été. Cela lui a bien servi, notamment au saut en longueur où il a pulvérisé son record personnel de quarante-cinq centimètres d’un coup avec 6,78 m. Les autres disciplines sont restées dans une très bonne moyenne, ce qui a permis à Gaspar de lutter pour une place sur le podium. Avant le 1500 m, Yves Baur (TV Unterstrass) et David Tschofen (TV St. Peterzell) sont trop en avance pour être inquiétés. Par contre pour la troisième place, la bataille promet monts et merveilles entre trois décathlètes qui se trouvent dans un mouchoir de poche : Lars Mäsing (TV Brunnen) totalise 5’533 points, Gaspar Martinez-Aldama 5’516 points et Leif Bernhard (TV Unterstrass) 5’512 points. Le trio va être inséparable jusqu’au sprint final, moment où Gaspard jette ses dernières forces dans la bagarre. Il termine devant ses deux adversaires en 4’48″38. Le Zurichois Leif Bernhard a bien tenu le choc et termine en 4’49″52, tandis que le Schwyzois Lars Mäsing a un tout petit peu lâché prises en 4’52″42. On le voit, les écarts sont faibles; donc le classement final sera extrêmement serré. En consultant la tabelle, on voit que Gaspard a marqué 628 points, Leif 622 points et Lars 604 points. La calculette a vite fait de révéler le verdict : Gaspar Martinez-Aldama termine troisième avec 6’144 points, Lars Mäsing perd un rang dans l’aventure avec 6’137 points et Leif Bernhard se classe finalement cinquième avec 6’134 points. Ouf, ce fut chaud ! Bravo à Gaspard pour cette magnifique médaille de bronze, réussie grâce aux performances suivantes : 11″58 – 6,78 m – 11,65 m – 1,78 m – 52″63 / 16″21 – 29,91 m – 3,70 m – 38,43 m – 4’48″38.
Le benjamin des Stadistes, Amine Benlaroui a terminé au trente-huitième rang de l’hexathlon des U16 M avec 2’794 points (17″47 – 5,08 m – 7,66 m – 1,55 m – 16,00 m – 3’17″26). Chez les femmes, on attendait de voir depuis un mois comment allait se comporter Elodie Jakob (US Yverdon) dans son heptathlon. De retour aux affaires multiples à cette occasion, l’athlète de 26 ans sait ce à quoi elle aura à faire au cours de ces deux jours. Le problème est de savoir comment elle va pouvoir enchaîner les épreuves de son heptathlon avec la préparation écourtée qui a été la sienne ces derniers mois. Le 100 m haies s’est mieux passé que lors des championnats suisses simples à Bâle avec 14″37, la hauteur a été modeste avec 1,55 m, le poids a équilibré la balance avec un bon 11,41 m et le 200 m a été moyen sans plus en 26″09. La deuxième journée a montré que les sauts ne sont pas encore au bon niveau avec 5,15 m en longueur. Le javelot a permis d’équilibrer la donne, mais on aurait (et Élodie encore plus) aimé voir son engin planer plus loin que 43,11 m. Elle s’est bien battue au 800 m, bouclé en 2’24″85, ce qui lui a donné un total de 5’103 points pour une quatrième place finale. On espère que ce week-end dans la campagne lucernoise servira de déclic pour elle afin qu’elle puisse continuer à progresser dans son retour. Derrière elle, Camille Matthys (CA Riviera) termine à un très joli quatorzième rang avec 4’271 points (17″26 – 1,61 m – 8,97 m – 26″42 / 5,30 m – 26,58 m – 2’31″09) et Élodie Menétrey (Stade Lausanne) se classe en vingt-sixième position avec 3’329 points (17″69 – 1,50 m – 9,00 m – 29″58 / 4,57 m – 19,69 m – 2’48″20). Enfin chez les U16 W, Jamie Arthurs (CA Riviera) a réussi 3’137 points au pentathlon (11″32 – 5,11 m – 9,68 m – 1,57 m – 3’36″74) pour une seizième place. Elle devance Yasmine Sulzer (Stade Lausanne) qui se classe dix-huitième avec 3’027 points (10″96 – 4,75 m – 8,13 m – 1,48 m – 3’28″82).

RÉSULTATS

HOMMES
10. Steve Meystre (Stade Lausanne/U23) 6’298 pts au décathlon
11″49 – 7,08 m – 12,27 m – 1,85 m – 54″91 / 15″64 – 32,09 m – 4,10 m – 44,74 m – 5’34″07

U18 M
3. Gaspar Martinez-Aldama (Stade Lausanne) 6’144 pts au décathlon
11″58 – 6,78 m – 11,65 m – 1,78 m – 52″63 / 16″21 – 29,91 m – 3,70 m – 38,43 m – 4’48″38

U16 M
38. Amine Benlaroui (Stade Lausanne) 2’794 pts à l’hexathlon
17″47 – 5,08 m – 7,66 m – 1,55 m – 16,00 m – 3’17″26

FEMMES
4. Elodie Jakob (US Yverdon) 5’103 pts à l’heptathlon
14″37 – 1,55 m – 11,41 m – 26″09 / 5,15 m – 43,11 m – 2’24″85
14. Camille Matthys (CA Riviera) 4’271 pts à l’heptathlon
17″26 – 1,61 m – 8,97 m – 26″42 / 5,30 m – 26,58 m – 2’31″09
26. Elodie Menétrey (Stade Lausanne) 3’329 pts à l’heptathlon
17″69 – 1,50 m – 9,00 m – 29″58 / 4,57 m – 19,69 m – 2’48″20

U16 W
16. Jamie Arthurs (CA Riviera) 3’137 pts au pentathlon
11″32 – 5,11 m – 9,68 m – 1,57 m – 3’36″74
18. Yasmine Sulzer (Stade Lausanne) 3’027 pts au pentathlon
10″96 – 4,75 m – 8,13 m – 1,48 m – 3’28″82

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Meilleures performances vaudoises 2019

Photo : Stade Lausanne Athlétisme

Championnats vaudois multiples à Montreux

21.09.2019 – CHAMPIONNATS VAUDOIS MULTIPLES À MONTREUX

Les concours multiples représentent une excellente façon de terminer une saison. Alors que les spécialistes se trouvent du côté d’Hochdorf pour les championnats suisses, les néophytes et les jeunes se sont donné rendez-vous à Montreux pour les championnats vaudois. Le niveau n’a pas été du même acabit que certaines années, dont 1987 et 2003 en restent les plus beaux fleurons. Pourtant quelques belles prestations méritent d’être analysées de plus près. Du côté masculin, ce sont les U20 M qui ont été les plus en vue avec Romain Peseux (COVA Nyon) qui a réalisé le meilleur total avec 3’528 points (11″39 – 6,33 m – 9,56 m – 1,85 m – 3’17″10). Arno Tricarico (FSG La Sarraz) l’a suivi à une distance fort respectable avec 3’337 points (11″63 – 6,01 m – 7,50 m – 1,80 m – 3’09″00). Chez les U18 M, Noé Tellenbach (COVA Nyon) s’est imposé avec 3’390 points (11″87 – 5,97 m – 9,91 m – 1,75 m – 3’09″72) devant Elliott Rasch (Stade Lausanne) 3’276 points (12″03 – 5,62 m – 9,04 m – 1,78 m – 3’09″27). Chez les hommes, dans le pentathlon officiel, Corentin Cuvit (CA Broyard) a remporté le titre vaudois avec 3’205 points (12″08 – 5,68 m – 9,45 m – 1,60 m – 3’05″61). Du côté féminin, seules les U18 W ont su se mettre en évidence. Juliette Dutruy (Stade Lausanne) a réussi le total de 3’327 points (13″63 – 1,53 m – 8,62 m – 4,89 m – 3’08″62), Loanne Tâche (SG Saint-Prex) a surpris en bien avec 3’114 points (13″08 – 1,45 m – 8,82 m – 5,00 m – 3’36″18) et Salma Dénervaud (Stade Lausanne), grâce à la hauteur et surtout au 1000 m, a conquis le bronze avec 2’980 points (13″88 – 1,45 m – 6,21 m – 4,34 m – 3’05″17).

RÉSULTATS

HOMMES
1. Corentin Cuvit (CA Broyard) 3’205 pts (12″08 – 5,68 m –   9,45 m – 1,60 m – 3’05″61)
2. Nicolas Le Paven (Stade Lausanne) 3’139 pts (12″48 – 5,11 m –   7,14 m – 1,65 m – 2’45″97)
3. Gaël Schneider (CA Broyard) 3’053 pts (12″09 – 4,83 m –   9,39 m – 1,60 m – 3’05″60)

U20 M
1. Romain Peseux (COVA Nyon) 3’528 pts (11″39 – 6,33 m –   9,56 m – 1,85 m – 3’17″10)
2. Arno Tricarico (FSG La Sarraz) 3’337 pts (11″63 – 6,01 m –   7,50 m – 1,80 m – 3’09″00)
3. Erwan Ouakel (CA Riviera) 3’101 pts (11″77 – 5,34 m – 10,02 m – 1,55 m – 3’16″15)

U18 M
1. Noé Tellenbach (COVA Nyon) 3’390 pts (11″87 – 5,97 m –   9,91 m – 1,75 m – 3’09″72)
2. Elliott Rasch (Stade Lausanne) 3’276 pts (12″03 – 5,62 m –   9,04 m – 1,78 m – 3’09″27)
3. Simon Bilancioni (Lausanne-Sports) 3’132 pts (11″92 – 5,53 m –   9,82 m – 1,55 m – 3’11″96)

U16 M
1. Zeno Benzoni (FSG Penthalaz) 2’936 pts (10″60 – 5,20 m –   9,68 m – 1,65 m – 3’11″41)
2. Lionel Fauchère (CA Riviera) 2’810 pts (10″31 – 4,62 m –   8,70 m – 1,45 m – 2’59″23)
3. Timéo Beuchat (FSG Morges) 2’772 pts (10″86 – 4,77 m –   9,29 m – 1,55 m – 3’05″43)

FEMMES
1. Cloé Pointet (CA Riviera) 2’726 pts (13″89 – 1,35 m –   7,99 m – 4,61 m – 3’38″77)
2. Lauriane Develey (COVA Nyon) 2’688 pts (13″65 – 1,45 m –   8,83 m – 4,52 m – 4’07″55)
3. Elena Canomeras (Lausanne-Sports) 2’479 pts (14″21 – 1,35 m –   8,58 m – 4,59 m – 4’12″06)

U20 W
1. Leïla Zippo (FSG La Sarraz) 2’678 pts (13″66 – 4,54 m –   8,88 m – 1,35 m – 3’55″34)
2. Rose Schlageter (COVA Nyon) 2’478 pts (13″90 – 4,67 m –   6,55 m – 1,30 m – 3’54″68)
3. Jennifer Morel (FSG Epalinges) 1’802 pts (15″05 – 3,98 m –   6,41 m – 1,25 m – 5’12″15)

U18 W
1. Juliette Dutruy (Stade Lausanne) 3’327 pts (13″63 – 1,53 m –   8,62 m – 4,89 m – 3’08″62)
2. Loanne Tâche (SG Saint-Prex) 3’114 pts (13″08 – 1,45 m –   8,82 m – 5,00 m – 3’36″18)
3. Salma Dénervaud (Stade Lausanne) 2’980 pts (13″88 – 1,45 m –   6,21 m – 4,34 m – 3’05″17)

U16 W
1. Laure Grandchamp (Lausanne-Sports) 2’773 pts (11″09 – 1,35 m –   9,59 m – 4,69 m – 3’50″66)
2. Marion Favey (FSG La Sarraz) 2’759 pts (10″88 – 1,40 m –   9,84 m – 4,65 m – 4’08″00)
3. Dacha Dössegger (CA Riviera) 2’708 pts (11″12 – 1,40 m –   8,60 m – 4,84 m – 4’02″13)

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Meilleures performances vaudoises 2019

Photo : CA Riviera

Swiss Athletics Sprint à Frauenfeld

21.09.2019 – FINALE SUISSE DU SWISS ATHLETICS SPRINT À FRAUENFELD

Treize jeunes sprinters vaudois avaient réussi à se qualifier pour la finale suisse lors de « L’écolier vaudois le plus rapide » le 25 août dernier à Payerne. Ils ont été invités à mettre les gaz du côté de Frauenfeld où quatre d’entre-eux ont réussi à atteindre la finale. Chez les garçons, Henry Gonçalves (Lausanne-Sports) a terminé quatrième chez les M15 avec 9″65 sur 80 m. Mathieu Gabioud (US Yverdon) a tenu son rôle de favori en battant à deux reprises son record pour le porter à 8″05 sur 60 m, ce qui lui a permis de décrocher une belle médaille de bronze. Auteur du meilleur chrono vaudois sur 60 m, Florian Debey (US Yverdon) n’a raté que d’un souffle la finale des M13 en étant le premier non qualifié avec ses 7″95. En fait il a été départagé au millième. Vainqueurs l’an dernier sur les quais d’Ouchy, Luca Stutzmann (Lausanne-Sports) et Eliott Denduyver (FSG Saint-Cierges) en sont restés aux demi-finales avec 8″31 et 8″70 sur 60 m. Chez les filles, Kimberly Clark (Lausanne-Sports) a créé une très belle surprise en se classant deuxième chez les W14 avec l’excellent chrono de 10″12 sur 80 m. Quant à la jeune Richelande Dubois (Lausanne-Sports), elle a tout donné lors de la finale des W11 et elle s’est classée cinquième en 8″62 sur 60 m.

RÉSULTATS

M15 / 2004 | 4. Henry Gonçalves (Lausanne-Sports) 9″65 sur 80 m
M14 / 2005 | Théo Jotterand (FSG Morges) pas au départ du 80 m
M13 / 2006 | Florian Debey (US Yverdon) 7″96 sur 60 m
M12 / 2007 | 2. Mathieu Gabioud (US Yverdon) 8″05 sur 60 m
M12 / 2007 | Luca Stutzmann (Lausanne-Sports) 8″31 sur 60 m
M11 / 2008 | Eliott Denduyver (FSG Saint-Cierges) 8″70 sur 60 m
M11 / 2008 | Basile Martinez-Aldama (Stade Lausanne) 8″82 sur 60 m
M10 / 2009 | George Milne (Lausanne-Sports) 9″15 sur 60 m

W15 / 2004 | Awa Ndiaye (Lausanne-Sports) 10″60 sur 80 m
W14 / 2005 | 2. Kimberly Clark (Lausanne-Sports) 10″12 sur 80 m
W13 / 2006 | Salomé Marquet (Lausanne-Sports) 8″42 sur 60 m
W12 / 2007 | Cloé Brocard (US Yverdon) 8″81 sur 60 m
W11 / 2008 | 5. Richelande Dubois (Lausanne-Sports) 8″62 sur 60 m
W10 / 2009 | Lou Moreau (Lausanne-Sports) 9″60 sur 60 m

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Meilleures performances vaudoises 2019

Photo : USY Athlétisme

Championnats suisses Team à Berne

14.09.2019 – CHAMPIONNATS SUISSES TEAM À BERNE

Deux équipes vaudoises provenant de la CoA Lausanne-Riviera ont pris part aux championnats suisses Team à Berne. Chez les hommes, les récents blessés (Joël Ngimbi Mabiala à Bâle et Alan Pichonnaz à Winterthour) ont largement prétérité les chances de l’équipe du 200 m. Malgré la bonne volonté de Sylvain Chuard (Lausanne-Sports) qui a couru en 21″54 et le nouveau record personnel de Tomas O’Sullivan (Lausanne-Sports/U18) en 22″16, la CoA Lausanne-Riviera termine au pied du podium avec 22″14 de moyenne. Les modestes 22″72 de Valentin Luc (CA Riviera/U23) ont donc pesé lourd dans la balance. Les sprinteuses étaient en lice sur 100 m avec de belles perspectives, mais attention à la valeureuse opposition de la CoA Fribourg-Romand. Logiquement privées de Sarah Atcho, qui prépare en Turquie les championnats du monde de Doha, les quatre jeunes femmes ont réussi des performances dans la bonne norme avec Samantha Dagry (Lausanne-Sports) qui a été chronométrée en 11″94, avec Aurélie Gutschmidt (Lausanne-Sports/U23) – dont c’était la toute dernière course de sa carrière – qui a couru en 12″21, ainsi qu’avec Léonie Pointet (CA Riviera/U20) et Matilda Zucchinetti (CA Riviera/U20) qui ont toutes les deux été créditées de 12″31. Avec 12″16 de moyen-ne, les sprinteuses de la CoA Lausanne-Riviera remportent le titre avec dix centièmes d’avance sur les Fribourgeoises. Ce fut assurément la meilleure façon possible de fêter le retrait d’Aurélie Gutschmidt, ceci sous les yeux de sa famille et de ses amis.

RÉSULTATS

1. CoA Lausanne-Riviera 12″16 de moyenne sur 100 m
Samantha Dagry (Lausanne-Sports) 11″94 / Aurélie Gutschmidt (Lausanne-Sports/U23) 12″21 / Léonie Pointet (CA Riviera/U20) 12″31 / Matilda Zucchinetti (CA Riviera/U20) 12″31

4. CoA Lausanne-Riviera 22″14 de moyenne sur 200 m
Sylvain Chuard (Lausanne-Sports) 21″54 / Tomas O’Sullivan (Lausanne-Sports/U18) 22″16 / Valentin Luc (CA Riviera/U23) 22″72

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Meilleures performances vaudoises 2019

Photo : Lausanne-Sports Athlétisme

The Match Europe v USA à Minsk

09-10.09.2019 – THE MATCH EUROPE v USA À MINSK

Dans l’histoire, seuls trois athlètes vaudois ont connu l’honneur d’une sélection dans une équipe d’Europe pour une compétition en stade. Philippe Clerc (Stade Lausanne) prit part les 30 et 31 juillet 1969 à Stuttgart à la rencontre Europe – USA sur 200 m. Le Lausannois dut affronter l’un des rares héros de Mexico en bonne condition lors de cette saison post-olympique : John Carlos, le médaillé de bronze ganté du 200 m. Nouveau recordman d’Europe du 200 m en 20″3 depuis le meeting de Zurich le 4 juillet, Philippe Clerc réalisa sur le tartan flambant neuf de Stuttgart un bon virage puisqu’il ne concéda que fort peu de terrain face aux Américains. En début de ligne droite il se crispa brusquement, perdant ainsi en efficacité, mais il parvenait tout de même à arracher la troisième place en 20″7 au chrono électrique (20″5 manuel). Le sprinter du Stade Lausanne, bien que battu, n’en avait pas moins réalisé une performance chronométrique très satisfaisante. Dans une course qui représenta à coup sûr l’un des faits marquants de sa brillante carrière, Clerc prouva que ses 20″3 de Zurich n’étaient dus à la chance et les championnats d’Europe d’Athènes, un mois et demi plus tard, eut vite fait de balayer les derniers doutes. Au classement de cette compétition, la victoire des Européens fut nette et plus élevée qu’on le ne pensa : 113 points à 97.
Vingt ans plus tard, Anita Protti (Lausanne-Sports) prit part du 8 au 10 septembre 1989 à la cinquième I.A.A.F. World Cup à Barcelone au sein de l’équipe d’Europe, en deuxième position du relais 4 x 400 m composé de l’Irlandaise Linda Keough (51″09), de la Hongroise Judit Forgacs (51″55) et de la jeune et prometteuse Française Marie-José Pérec (51″05). Lors du premier passage de témoin, Anita attendait sa coéquipière Irlandaise à la corde, mais la Soviétique l’en avait écartée. Pour être placée comme il se devait, elle dut revenir à son point d’attente initial en se rabattant derrière elle. C’est ainsi qu’elle se trouva hors de la zone de passage, en amont de celle-ci, sans s’en rendre compte. Elle courut admirablement (51″3 lancé), mais malheureusement l’équipe fut logiquement disqualifiée à cause de la confusion lors du passage de témoin. Un protêt du staff de la sélection européenne fut déposé, mais les juges restèrent inflexibles. Au classement final, les États-Unis battirent l’Europe avec 133 points contre 127. Sans le déplacement illicite d’Anita lors du premier passage de témoin, l’Europe aurait très certainement remporté cette Coupe du Monde !
Cinquante ans après Philippe Clerc et trente ans après Anita Protti, Lea Sprunger (COVA Nyon) a été à son tour sélectionnée pour prendre part les 9 et 10 septembre 2019 à Minsk (Biélorussie) à une nouvelle version de cette confrontation, désormais appelée « The Match Europe v USA ». Des quatre meilleures Américaines de la saison – Dalilah Muhammad (52″20, record du monde le 28 juillet à Des Moines), Sydney McLaughlin (52″85 le 29 août à Zurich), Asley Spencer (53″11 le 28 juillet à Des Moines) et Shamier Little (53″73 le 5 juillet à Lausanne) – seule la troisième est présente avec Kiah Seymour (55″41), Deonca Bookman (57″10) et Kaila Barber (58″45), soit des partenaires de seconde zone. L’équipe européenne est nettement plus homogène avec l’Ukrainienne Anna Ryzhkova (54″64), l’Italienne Ayomide Folorunso (54″75), la Britannique Meghan Beesley (55″20) et donc Lea Sprunger (55″13). Au stade olympique Dinamo de Minsk, les Européennes entament tambour battant ce 400 m haies avec dans l’ordre Beesley, Ryzhkova et Sprunger aux avant-postes après deux haies. À mi-course, c’est l’Ukrainienne qui passe en tête devant l’Anglaise; la Suissesse suit à deux dixièmes tout en étant accrochée par Ashley Spencer. La native d’Indianapolis va sérieusement accélérer dans le deuxième virage pour virer en tête aux 300 m en 39″93 (Ryzhkova en 39″98, Beesley en 40″15 et Sprunger en 40″23). La ligne droite et ses deux obstacles va être épique et décisive. En effet à l’approche de la dernière haie la bagarre est déclinée en deux duos. Ryzhkova est toujours aux basques de l’Américaine, tandis que Lea attaque sa coéquipière Megan. C’est alors que l’impensable se produit : Ashley Spencer heurte violemment la haie et tombe lourdement sur la piste. Anna Ryzhkova n’a plus qu’à foncer vers la victoire, qu’elle valide en 55″32. Derrière, Lea Sprunger a réglé le compte de Megan Beesley et termine deuxième en 55″46 contre 55″49. Suivent ensuite Kiah Seymour en 55″82, Ayomide Folorunso en 56″80, Deonca Bookman en 58″75, Kaila Barber en 59″31 et Ashley Spencer qui a terminé toute cabossée en… 1’41″14. L’équipe d’Europe, avec ses trois médaillées de Berlin, a donc proprement balayé les Américaines dans ce 400 m haies. Par équipe, le classement a été très équilibré après la première journée de compétition puisque l’Europe menait de seize points. Le team du Vieux-Continent a nettement pris la main au cours de la seconde journée pour remporter facilement « The Match Europe v USA » avec un total de 724,5 points contre 601,5 points pour les États-Unis. Svein Arne Hansen, le Président de European Athletics n’a pas manqué de féliciter le Team Europe pour cette belle victoire de prestige.

RÉSULTATS

1. Europe 724,5 pts – 2. USA 601,5 pts

2. Lea Sprunger (COVA Nyon) 55″46 sur 400 m haies

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Meilleures performances vaudoises 2019

Photos : Weltklasse / 24 Heures / belta.by