Paul Martin

PAUL MARTIN – AU DIXIÈME DE SECONDE

Paul Martin (Stade Lausanne/1901-1987) fut sans aucun doute un des plus grands athlètes que l’athlétisme suisse ait connu. Pour commémorer les trente ans de sa disparition en 2017, nous avons retracé sa fabuleuse trajectoire dans une compilation chronologique de tous les documents existants. Ce livre relatant sa fabuleuse carrière est disponible en version PDF. Il est également possible de le commander via Ifolor.

Paul Martin fut sans aucun doute l’un des plus grands athlètes que l’athlétisme suisse ait connu et il suscite toujours l’admiration. Comment peut-il en être autrement lorsqu’on se penche en détail sur son palmarès ? Olympien à cinq reprises (Anvers en 1920, Paris en 1924, Amsterdam en 1928, Los Angeles en 1932 et Berlin en 1936), il a su mettre à la lumière de l’idéal olympique son talent d’athlète au grand cœur. Son moment de bravoure absolu, il l’a réalisé le 8 juillet 1924 au stade de Colombes à Paris, lors d’une somptueuse finale olympique du 800 m. Cette course épique, racontée de manière homérique par le dramaturge André Obey dans son livre «L’orgue du stade», lui a permis de remporter la médaille d’argent, à un dixième du vainqueur, l’anglais Douglas Lowe. Grand voyageur, il réalisa trois campagnes pleines de symboles : En 1925 en Finlande, chez son modèle Paavo Nurmi, où il battit trois records du monde dont celui du 600 m. En 1929 en Grèce, pour un pèlerinage aux sources de l’olympisme avec son club, le Stade Lausanne. Enfin en 1930-1931 aux Etats-Unis, pour un séjour bien sûr sportif mais également professionnel puisqu’en tant que chirurgien, il fut l’assistant du professeur Albee, l’inventeur de la greffe osseuse. Surnommé à New York «The Flying Surgeon» (le chirurgien volant), Paul Martin fut l’un des premiers à avoir compris combien était grande l’avance des Américains en matière de sport de compétition. Son titre de champion des Etats-Unis des 1000 yards en donne ainsi encore plus de valeur.
Après sa carrière sportive, Paul Martin fut l’auteur de deux livres de qualité : «Au dixième de seconde» et «Le sport et l’homme». Il resta en prise directe avec le monde du sport, participant lui-même à de nombreuses courses populaires, que ce soit à pied ou à skis de fond. Visionnaire, il avait mis sur pied en 1957 au stade Olympique de la Pontaise, le Meeting USA, devançant ainsi de 20 ans la première édition d’Athletissima. Oui, Paul Martin fut en avance sur son temps, même si Douglas Lowe lui brûla la politesse, un jour de 1924 à Colombes.

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