Conférence : Nutrition et électrostimulation

24.05.2017 – CONFÉRENCE : NUTRITION ET L’ÉCTROSTIMULATION

La conférence « Electrostimulation et nutrition » s’est déroulée le mercredi 24 mai 2017 à la Maison du Sport International à Lausanne. Lors de cette conférence, Olivier Bourquin (entraîneur d’Elite Swiss Olympic) et Donato Stefanelli (Compex) ont exposé l’importance de la nutrition et de l’électrostimulation dans le sport de plus en plus exigeant dans la performance. Voici un résumé de cette conférence.

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1. Blessure nutrition et électrostimulation

L’électrostimulation peut s’utiliser sur des tendinopathies aigues, avec le programme tens afin de couper le retour du signal de la douleur (sans guérir). On peut également traiter des tendinopathie chronique grâce à l’électrostimulation.
Au niveau de l’alimentation, on peut éviter les blessures en améliorant son microbiote (renforcement de l’intestin par des pré et probiotiques, qui sont des bonnes bactéries). Les prébiotiques se trouve dans les légumes (Asperges, topinambour, orge, ail, oignon, banane mûre, racine de chicorée). Les probiotiques se trouvent dans les produits fermentés (choucroute, câpre, cornichon, olive, anchois, sardine, kéfir, fromage fermenté, levure de bière, cacao, pain au levain).
On peut également prendre des pré/probiotique à jeun sous forme de cure. Pour refaire un microbiote, il faut compter environ 2 ans. On peut souvent guérir les allergies en réparant son microbiote. Avant une compétition ou un voyage, il faut alors renforcer son système immunitaire en agissant sur son microbiote.
Durant l’effort, il vaut mieux éviter de manger des fibres. En effet, l’intestin n’est plus vascularisé (le sang va dans le cerveau et dans les muscles). A l’arrêt de l’effort, le sang repasse dans l’intestin avec tous les déchets produits durant l’effort (radicaux libre, acide lactique) ce qui endommage la muqueuse intestinale et engendre de l’inflammation (de l’intestin et donc de tous le corps (tendinite). La glutamine est un produit très important pour limiter cette inflammation. Pour ceci, limiter l’alcool, la caféine, les thés, les boissons énergisante, les légumes crus et les anti-inflammatoire.
Les radicaux libres accélèrent le vieillissement et l’inflammation. Le sport accentue leur production, ce qui attaque la membrane des cellules. Pour contrer ceci, il faut limiter l’oxydation et l’inflammation avec les antioxydants (vitamine C-E-A, le zinc, le sélénium, le manganèse qu’on retrouve dans les fruits et légumes) et les omégas 3 (colza, noix, chanvre, lin, chair des poissons gras tels que harengs, thon, anchois, saumon, maquereau, flétan, sardine). Les omégas 3 ont un impact bluffant sur le cœur pour régler notamment les arythmies. Ils permettent de prévenir la rigidification de la membrane des globules rouges et d’améliorer la fluidité sanguine, ils favorisent l’effet de capillarisation (signes tels que doigts gelé, fourmillements).
Les bilans sanguins complets permettent de voir si un athlète est dans un processus inflammatoire ou non. La spiruline est le seul aliment qui permet de régler ce déséquilibre acido-basique (prendre le soir après l’effort pour cicatriser et stimule la mélatonine pour dormir).

2. Capillarisation nutrition et électrostimulation

Ce programme en électrostimulation a pour but d’oxygéner et d’augmenter le débit sanguin dans les muscles (fréquence 8Hertz). Cela permet de nettoyer les dernières fatigues de l’entrainement et de remplacer un entrainement de récupération active.
80% des gens manquent de magnésium (pas de chlorure de magnésium qui est diurétique). Le magnésium dilate les vaisseaux sanguins et diminue la pression artérielle. Il est mieux assimilé lorsqu’il est associé à la vitamine B. On en trouve dans les légumineuses, graines, légumes à feuilles vert foncé, levure de bière, chocolat noires, feuilles d’épinard. Le fer est aussi indispensable au transport de l’oxygène dans le sang Une carence en fer va diminuer une bonne oxygénation musculaire et cérébrale. Ce qui empêche l’assimilation du fer, sont les produits laitiers, caféine et théine, épinard, betterave, rhubarbe). Au contraire, la vitamine C favorise la fixation du fer (dans les choux, choucroute, pamplemousse, kiwi, persil, jus de citron). La chute de la ferritine est liée à la charge d’entrainement du à l’augmentation des pertes par hémolyse mécanique des globules rouges. Les hémorragies digestives et hématurie ainsi que la mauvaise alimentation. Il se trouve dans lentille, cheval, abats, foie, boudin, fruits de mer, le soir). Pour les perfusions, il faut compter 20 jours pour avoir un effet, ce n’est souvent pas apprécié par le médecin car cela charge le foie.

3. Entraînement électrostimulation et nutrition

Objectif de renforcement musculaire par électrostimulation avec le programme résistance. Le but est de coupler l’électrostimulation à un geste sportif.
La dopamine est une hormone qui génère le courant électrique qui permet les mouvements volontaires, la motivation, la prise de décision et le système de récompense. Elle intervient également de la sécrétion de l’hormone de croissance et le fonctionnement du système immunitaire. Les aliments précurseurs en dopamine sont des acides aminés (dindes, poulet, porc, œuf, flocon d’avoine, haricot mungo, ricotta, riz brun, cottage cheese). Avant un entrainement ou lorsqu’on est fatigué, la dopamine est hyper intéressante car elle nous booste. Sur des trails, un stick de tyrosine (précurseur de dopamine). Avec des bonnes boissons d’effort, on devrait avoir des hydroysat de protéine (protéine pré digérée pour entrer plus vite dans le sang).

4. Récupération électrostimulation et nutrition

25 gr. de créatine par jour ne peut être assimilée mais 7 gr. oui cela serait intéressant. Après l’entrainement, il vaut mieux manger un mélange de glucides et de protéines ainsi que des antioxydants. Couplée à un geste sportif, l’électrostimulation peut même s’avérer être un allié intéressant pour le renforcement musculaire. Au niveau de l’alimentation, on peut éviter certaines blessures en améliorant son microbiote (renforcement de l’intestin par des pré et des probiotiques, qui sont des bonnes bactéries). En effet, la pratique intensive d’activité physique, ainsi que nos modes de vie actuels accélèrent le vieillissement et l’état d’inflammation du corps. Pour contre ceci, une alimentation riche en oméga 3 et en anti-oxydants est capitale (huile de colza, poissons gras, légumes et fruits variés).

Résumé

L’électrostimulation et la nutrition jouent un rôle important sur plusieurs paramètres de la performance sportive, notamment sur les blessures et sur la récupération. L’électrostimulation peut s’avérer intéressante pour atténuer les douleurs et améliorer la capillarisation musculaire. Couplée à un geste sportif, l’électrostimulation peut même s’avérer être un allié intéressant pour le renforcement musculaire.
Au niveau de l’alimentation, on peut éviter certaines blessures en améliorant son microbiote (renforcement de l’intestin par des pré et des probiotiques, qui sont des bonnes bactéries). En effet, la pratique intensive d’activité physique, ainsi que nos modes de vie actuels accélèrent le vieillissement et l’état d’inflammation du corps. Pour contre ceci, une alimentation riche en oméga 3 et en antioxydants est capitale (huile de colza, poissons gras, légumes et fruits variés).

Delphine Balliger / A.C.V.A.

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